Calhoun Joke
Vidéo envoyée par steveododo

Ca fait longtemps dites moi les amis, de là à croire que je vous avais oublié, c'est aller trop loin.
Mais il est vrai que j'ai abusé, j'ai pour excuse la montagne de travail scolaire qui me tombe sur le coin de la figure dès que j'ai le dos tourné essayant de vous livrer mon quotidien américain.

Je suis donc de retour de new york, ou moi et toute une bande de gais-lurons avons arpentés le bitume de la grosse pomme.
La ville est gigantesque, les buildings impressionants, oscillant entre retro et modernité extême.
Je n'ai pas assez de mot ni assez de temps pour vous livrer toutes mes impressions, à l'image de la ville, l'impression de gigantisme est nette.
Celà dit, il reste des coins de calme et de quiétude au coeur des villages que sont soho, greenwitch et east village, ou se dressent de charmant petits immeubles en brique, plutôt art déco, avec leur escaliers en feraille de multiples couleurs.

Nous, armés de notre vaillance extrême, avons fait (presque) tout new york en quatres jours montre en main, et oui messieurs dames, fermez votre machoire et ravaler votre salive !
Le financial district, ou se côtoie la bourse et les sièges des grandes banques, ground zero qui n'est plus qu'un vaste chantier maintenant, time square, prototype même de la ville du futur avec ses plasmas géants et ses couleurs flashies, les villages et leur boboitude, central park et ses joggers impertubables,...

Si vous voulez plus de détails, il va falloir m'inviter à déjeuner en rentrant, j'accepte american express et tickets restaurants.

A bon entendeur, salut !

PS : photos dispos, houra !!!

Plein de nouvelles photos dans TOUS les albums pour votre plus grand plaisir ! et un nouvel album de notre voyage à chicago, dont l'article ne saurais tarder !

Have fun !

Kiss

L'amérique réjouit le blanc bec français par ses facéties et par le "american way of life", et l'européen découvre au fur et à mesure des pratiques bien étonnantes.

Système éducatif :

la façon d'enseigner peut perturber au premier abord le jeune étudiant international que je suis. Il n'est absolument pas mal vu de ramener en classe, paquet de chips, cheesburgers tout chaud ou autres chiens et bébés. L'américain ne saurait s'arrêter de s'alimenter même pour un cour de supply chain management.

Ainsi se mêle aux odeurs de craie fraîche et de crayon fraichement taillé, l'odeur vivifiante de nourriture diverse et variée qui peut mettre vivement en appetit à l'heure de digestion du petit déjeuner. Par ailleurs, aucun problème quand aux décibels produit par le craquement de chips sur la dent d'un local, mais l'américain se refusera toute allocution à l'un de ses camarade en cour, ce que le français a décidément bien du mal à comprendre, lui adorant s'exprimer et s'exterioriser par la parole en cours, d'ou les nombreuses interventions des profs pour faire taire le clan français.

Enfin, il est autoriser et même conseillé de circuler pendant les heures de classe; une sortie de la classe de cour spontanée n'est pas mal vue et très naturelle. Les envies naturelles n'ont donc aucune incidence sur les relations prof/élève.

Sanitaires :

il est étonant de voir les différences sur ce point. Notre réputation de gros dégueulasse est bien mise à mal par les pratiques locales. Les chasses d'eau sont portant très efficaces ici, mais l'américian se refuse à l'utiliser, trouvant peut être ici son âme d'écolo. Ainsi l'on peut trouver toutes sortes de présents dans des sanitaires américains, une multitude d'urines différentes dans les pissoirs évidemment, mais de beaux étrons tout frais dans les cuvettes également, l'américian aimant à montrer la parfaite marche de son système digestif. Cotons tiges dans les douches et autres joyeusetés garnissent également le parcours de l'aventureux des sanitaires.

Style vestimentaire :

il est bien une chose ou le local se reconnait, sur son style vestimentaire bien évidemment.

Le bermuda tongue se porte toute l'année bien évidemment, le short en soie ou coton et le plus large possible est le mieux. Ce qui fait passer tout européen adepte de H et M et autre zara, à chemises ceintrées et jeans près du corps, pour un gay notoire.

La suite bientôt...

Samedi fut une journée pleine de tribulations et de couleurs.

Après un petit déjeuner qu'on pourra qualifier de copieux, rendez vous pour tous les fans des bearcats et affiliés au nippert stadium pour l'ouverture de la saison de football universitaire ou l'équipe de cincinnati affrontait les redoutables redhawks de Miami University.

La foule avait généreusement garni les tribunes de l'immense stade et c'est bien 40000 personnes qui se tassaient sympatiquement dans les travées, femmes, enfants, animaux inclus.

La nous avons pu comprendre le sens profond de l'expression "show à l'américaine". Pas moins de cinqs clubs de pompom girls nous ont abreuvé de gracieux lancés de jambe et autres "go UC". La fanfare doit comprendre une bonne centaine de personne et nous a gratifié d'une show gigantesque à la mi temps du match.

Il semblerait que les américains apprécient tout sport trainant en longueur, chiant a vrai dire. Après l'expérience baseballesque, c'est bien pendant trois heures que notre attention fut sollicitée, mais quelle ambiance ! La mascotte nous gratifiant de quelques slams dans le public des "cops", la fanfare jouant non stop du début a la fin, quelques militaires présents pour l'occaz faisant sonner canon et exécutant les traditionnelles pompes américaines a chaque touchdown (mélange de but et d'essai),...

Avec une victoire glorieuse des beacats au final, nous avions bien mérités nos pizzas royales du samedi soir.

Ensuite rendez vous dans un cinéma désaffecté et reconverti en salle de concert pour assister au concert de Kasabian, groupe anglais de belle renommé, mais dont le succès a apparemment du mal a traverser l'atalantique apparemment.

C'est ainsi dans une salle très peu garnie que les anglais ont pu nous abreuver d'une tornade sonore de tous les diables oscillant entre pop british couillue et psychédélisme rock aérien mais rentre dedans.

Qu'elle chance de pouvoir approcher de si près ces stars anglo saxonnes devenues tellement accessibles sur le territoire américain. Malgrès la petite taille de l'assistance, grosse ambiance dans la fosse, le public ne boudant pas son plaisir de sautiller sur les hymnes a stade des britons.

Sortie dans les étoiles et des abeilles dans les oreilles, mais quelle belle soirée !

Photos bientôt disponibles dans les albums !!

Dans une atmosphère chaleureuse et conviviale

le chef Robbie Johnson et son équipe de cuisiniers affutés

vous invite à vous goinffrer de spécialité locale pointieusement sélectionnée

Equipé de notre carte personnelle du campus, nous nous rendons prestement chaque jour au dining hall ou nous avons, ô miracle, bouffe américaine à volonté; ah la bouffe ici, une vrai religion.

Toute la vie des américains est orientée, dirigée, organisée autour de ça. Cependant, comme après un bon repas à notre bon vieux macdo français (fastfood de fiotte selon leurs dires), un sentiment d'insatisfaction pointe le bout de son nez une demi heure après chaque repas. Pourtant je peux vous dire que l'estomac est plus qu'instable en sortant de ce qu'on peut appeler la cantine.

Le lieu est organisé en ilots avec à chaque fois une thématique de nourriture. Je dois dire que certains de ces ilots me font légèrement peur, et j'ai du me restreindre pour l'instant aux espaces de la cuisine américaine traditionelle, pizza et burgers.

Cependant, les américains dans leur grande logique, propose tout ce qui peut se manger sans graisse ou sucre, ce qu'on appelle le diet ou sugarfree ou fatfree food. Ce qui ne les empêche pas d'être tous bien portant et armés de leur couverture physiologique de graisse pour l'hiver.

Tout ici a un gout sucré, même la sauce vinaigrette ou les chips, un vrai scandale !

Le café se sert très light, il s'apparente plutot à de l'eau coloré, je bénis donc tout les matin starbucks de me fournir son délicieux doppio expresso.

Cependant, toute cette nourriture a profusion incite fortement à manger comme un gros cochon et à se servir plus que généreusement, j'espère pourvoir réduire les doses ingurgitées une fois l'excitation première et l'effet de surprise passés.

Je n'aurais jamais autant rêvé d'une bonne entrecôte maitre d'hotêl sauce poivre garnie d'une belle poilée de légumes du jardin !

Ca y est, l'avion s'est posé sur la piste depuis presque une semaine déjà et on commence a se familiariser avec l'environnement local.

Le voyage fut ma foi assez cahotique avec son lot de bagages égarés entre philadelphie et cincinnati et deux personnes perdues dans les méandres de roissy.

La première soirée fut baptisée sous le signe de la zone. Le bus nous ayant posé devant notre hall, la nuit s'abaptait sur la ville. Ce qui rajouta bien sur à l'atmosphère dantesque de notre entrée dans ce vaste building dont la froideur n'est pas sans rappeler certaines prisons du kentucky.

Une vraie plongée au coeur de l'amérique !